Tu as un projet incroyable ! Ça y est, tu es décidé, tu vas contacter le graphiste de tes rêves. Mais comment faire ? Pas de panique, je vais te donner 8 manières de faire fondre ton graphiste.

 

8 manières (infaillibles) pour faire fondre ton graphiste

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1. La bonne approche

X Combien pour un logo ?

X C’est vraiment trop cher, vous n’êtes même pas une agence…

Oups, ton graphiste sauvage s’est enfui ! Recommence ton aventure au début.

Une première prise de contact pour apprivoiser ton graphiste sauvage avec respect ? Renseigne-toi sur ton lui. A-t-il un site ? As-tu consulté ses prestations, ses tarifs, son portfolio ? Généralement, ces informations sont toutes extrêmement accessibles, montre ton sérieux en les consultant 🙂

 

2. Une demande précise

X Oui, enfin, c’est votre boulot de savoir ce que je veux !

X Ma demande est TRÈS simple et rapide, pas besoin de la développer.

Le graphiste est créatif, certes, mais pas télépathe. Il a besoin d’une demande précise et claire pour pouvoir effectuer un travail de qualité. D’ailleurs, plus ta demande sera bien formulée et précise, plus tu vas apprivoiser ton graphiste sauvage !

 

3. Les inspirations et aspirations

X Je veux ça (et pis c’est tout), en brandissant le logo de quelqu’un d’autre.

Oh non, ton graphiste sauvage s’est sauvé !
Lorsque tu investis dans une prestation haut de gamme, de manière à profiter de l’expertise et de l’expérience de ton prestataire, le traiter ensuite en simple exécutant, c’est très offensant. Il risque de mettre fin à la prestation. Demander une copie du travail de quelqu’un d’autre, c’est du plagiat et c’est puni par la loi 🙂

Pour autant, ce n’est pas non plus une raison pour laisser tomber tes inspirations. Un beau tableau Pinterest pour les regrouper toutes et à ton graphiste les confier, sera un geste fort apprécié.

 

 

4. L’art de la séduction

X Oui, enfin, l’IA fait tout aussi bien, bien plus rapidement et pour 10 fois moins cher !

L’IA qui fait mieux que les professionnels ? Niveau graphisme, ce n’est pas demain la veille qu’elle prendra mon job. Et puisque je ne recule devant RIEN pour essayer des trucs rigolos (il n’y a pas d’autre mot), j’ai vaillamment fait plusieurs essais pour découvrir un peu la fameuse concurrence.

J’ai entré les caractéristiques techniques et morales de l’Atelier Lézarde. En voici les résultats. Dis-moi, serais-tu ici, à lire ces lignes, si mon identité visuelle ressemblait à ça ? Dis-le-moi en commentaire !

 

 

5. Le maître du temps

X Il me le faudrait pour hier, haha.

X Évidement, c’est urgent.

Pour qu’un projet soit mené à bien, ton graphiste sauvage a établi tout un processus, pour te garantir la meilleure qualité qu’il soit. Sache qu’il a normalement prévu tout le temps nécessaire à l’élaboration de ton projet (et ce, même en cas de soucis de son côté, comme un enfant malade par exemple). En revanche, son planning n’est pas extensible à loisir, lui aussi a des obligations avec d’autres clients.

 

6. L’art de la diplomatie

X J’aime pas, mais alors, pas tu tout !

X Il faudrait mélanger les pistes 1 et 2.

Les graphistes sauvages ou domestiques font partie des professions artistiques. Nous mettons notre savoir-faire et un petit peu de notre âme aussi, dans nos créations. Celles-ci sont créées en fonction de ton super brief, de ta stratégie de marque, de tes clients, etc. Il est nécessaire que toi aussi tu regardes ces propositions graphiques en fonction de tes objectifs.

Outre d’être une demande agaçante, mélanger deux propositions est une opération vide de sens.

Prends le temps nécessaire pour faire un retour à ton graphiste. Fais-lui un retour écrit, pour qu’il puisse lui aussi prendre le temps qu’il faut pour faire des modifications de qualité et avoir une trace de tes remarques.

 

7. La gourmandise

X Il me faudrait encore cette petite modif. Puis celle là, et encore celle là….

X Mais c’est super rapide, cela ne te prendra que 2 min !

X Votre boulot est de satisfaire mes attentes et la mission se terminera lorsque je le dirai.

Imagine un instant, au restaurant ton assiette est terminée, mais tu as encore faim. Penses-tu que tu auras un nouveau plat gratuitement sous prétexte que ton appétit est important aujourd’hui ? Finalement, tu vas juste prendre un dessert, n’est-ce pas ? Avec le graphiste sauvage, c’est pareil. Il est primordial de respecter les termes de votre contrat. Et si tu dépasses le menu, il est normal que le supplément te soit facturé.

 

 

8. Rester focus

X Le bleu Klein, c’est vraiment MA couleur.

X La cousine du fleuriste de ma belle soeur trouve que la Comics Sans est une jolie typographie pour mon identité (elle l’utilisait beaucoup, dit-elle, en 1996 sur son pc familial).

À l’évocation de “comics sans”, ton graphiste sauvage s’agite ! Pire que de dire Voldemort, dans une assemblée de sorciers, c’est LE mot à ne jamais prononcer. Vite, calme le jeu avant qu’il ne devienne agressif.

Ton graphiste est là pour servir tes objectifs et non tes gouts. Désolée, je sais que c’est un peu contre-intuitif, mais d’une logique implacable.

 

Le mot de la fin

Finalement, le graphiste sauvage n’est rien d’autre qu’un professionnel comme les autres. Avec ses tarifs, ses expertises et savoir-faire. En ce sens, il ne mérite rien d’autre que le respect que l’on accorde à tous les autres.

Naturellement, toutes les phrases X sont authentiques (elles ont été probablement entendues par des troupeaux entiers de graphistes et transmises de sénior en junior, même à l’époque où l’on ne bossait pas encore sur ordinateur).