Si tu veux comprendre le lien qu’ont entre eux, la Grèce antique, les packagings de pâtes, le cubisme et les étapes pour élaborer ta stratégie, c’est par ici :

Le beau est-il universel ?

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La stratégie de la fibule

Phryné était une courtisane de la Grèce antique. Beaucoup de légendes circulent à son sujet, mais je vais me contenter de son procès. Phryné avait donc une belle renommée et beaucoup d’amants. Seulement, elle fut accusée par l’un d’entre eux de blasphème et défendue devant un tribunal par un autre (un hater et un fidèle en somme). Le procès s’est très mal déroulé pour la courtisane, toutes les preuves semblant l’accuser, son destin semblait scellé. C’est à ce moment que son avocat (et amant) eut une idée. Il s’approcha de Phryné et se saisit de la fibule, qu’il ôta.

La fibule étant l’épingle servant à retenir les longs vêtements des femmes, la tunique tomba donc aux pieds de l’accusée, dévoilant son corps nu à l’assemblée. « Comment quelqu’un d’aussi beau aurait pu réaliser un acte aussi ignoble » voilà les mots que prononça l’avocat pendant sont réquisitoire (d’après ma professeure de grec). La suite, tu t’en doutes un peu…

Phryné eut droit à une standing ovation de la part des juges, des jurés et des visiteurs (toi aussi ça te rappelle l’époque ou l’on mettait des femmes nues pour vendre absolument n’importe quoi ?). La courtisane fut instantanément acquittée.

La légende ne dit pas si elle était coupable ou innocente, mais au fond, cela n’a pas vraiment d’importance. Dans la Grèce antique, le beau est l’apanage du sacré et touche au divin. Une personne entrant dans les canons de beauté de l’époque ne peut donc pas être quelqu’un de mauvais.

Avoir les clefs

Ce qui est fascinant, c’est que le “beau” et à la fois universel et complètement subjectif.

Cette différence de perception s’applique, entre autres, aux domaines artistiques, où chaque mouvement a donné sa proche vision de la beauté. Il est parfois difficile d’apprécier la qualité d’une œuvre, lorsqu’on n’a pas les clefs pour la comprendre (bien entendu, je ne parle pas là de celles qui nous transportent au premier regard).

Par exemple, l’Impressionnisme se caractérise par des peintures de paysages et l’expression de la lumière, tandis que le cubisme a mis en avant la géométrie et la déconstruction.

Les différents mouvements artistiques ont chacun leur propre interprétation du « beau », et cela dépend souvent du contexte culturel et historique dans lequel ils se sont développés. Évidemment, comme nous n’aimons pas trop le changement, ces mouvement ont tous provoqué des tolets lors de leurs débuts…

Claude Monet, Impression, soleil levant, 1872

Le design et le marketing

Pour donner envie d’acheter chez toi, tu dois susciter des émotions fortes chez ta cible. Dans la vie de tous les jours, on peut voir des exemples de la façon dont la perception du « beau » varie d’une personne à l’autre. Par exemple, si tu te rends dans ton supermarché favori, au rayon pâtes, sans même regarder les prix, tu es capable de savoir lesquelles sont les moins chères. C’est grâce (ou à cause) de l’effet halo. Pour autant, on ne peut pas dire que les packagings de ces pauvres pâtes sont moches, non, ils sont juste adaptés à leur cible (et placés bien judicieusement).

C’est pourquoi, lorsque tu cherches à créer ton identité visuelle, il est fondamental de considérer ta cible et sa perception du beau.

Élaborer sa stratégie de marque

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Maintenant, comment avoir une identité visuelle harmonieuse et adaptée à ta cible ?
Il faut plancher sur ta stratégie.

• Pour te différencier de ta concurrence
• Pour renforcer la crédibilité de ta marque.
• Pour te faire reconnaitre
• Pour offrir une image claire et des messages cohérents

Comment faire ?

1. Définir qui est ta marque. Tes valeurs, ton pourquoi, en quoi tu te différencies de tes concurrents, etc.
2. Identifier tes clients et donc ta cible. Il est bien plus aisé de s’adresser à une seule personne dans une foule, qu’a la foule entière.
3. Se placer en tant qu’expert. Est-ce que tu sais ce qui fait que l’on est expert dans un domaine ? Lorsqu’on a 10 % de plus de connaissances que les autres. Alors, n’hésite pas à les mettre en avant.
4. Créer une identité visuelle canon : tu peux aller faire un tour ici 👀
5. Penser à la cohérence : ton message et tes visuels doivent être cohérents sur tous tes supports (site, réseaux, etc.)
6. Être authentique pour garder une approche humaine et unique.
7. Être un ninja : en tant qu’indépendant, tu peux plus facilement adapter ta communication qu’une grande entreprise, profites-en !
8. Te faire connaître. Utilise les réseaux sociaux ou ta cible est présente et les publicités ciblées peuvent grandement participer à développer ta notoriété.
9. Prendre le temps qu’il faut. Rome ne s’est pas faite en un jour. Tu ne récolteras pas demain les fruits de la stratégie que tu viens de mettre en place. Note tes avancées pour rester motivée !

Le mot de la fin

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On est attirés par le beau, c’est inévitable. D’où l’intérêt de confier son identité visuelle a un professionnel. MAIS suivant ta cible, ton positionnement, etc, cette représentation du “beau” peut grandement varier.

Aujourd’hui il est capital d’élaborer une stratégie de marque aux bases solides pour toucher ta clientèle en plein cœur.

Alors, bien sûr, je ne te propose pas de te mettre nue (laissons cela aux communicants dénués d’imagination), mais juste de dévoiler tes atouts professionnels et les valeurs de ta marque avec une stratégie de marque et une identité visuelle pertinente ✨

Avais-tu conscience de la relativité du « beau » ? Dis-le-moi en commentaire !